Vous vous demandez sûrement pourquoi on appelle la plaque d’immatriculation d’une voiture la plaque minéralogique. N’ayant aucun caractère minéral, pourquoi dénomme-t-on alors cette plaque ainsi ? Si vous voulez le découvrir, lisez attentivement cet article jusqu’à la fin.
Quelle est la véritable origine du mot « plaque minéralogique » ?
Le terme « minéralogique » dans la plaque d’immatriculation provient principalement des mines. À une époque de l’histoire, plus précisément au XVIIIe siècle, afin de mieux identifier les chariots dans les mines, les mineurs ont décidé de leur attribuer une plaque d’identification. Trouvant la méthode très pratique, le service des mines a alors décidé d’officialiser l’application de ce concept pour mieux répertorier les engins.
Cent ans plus tard, cette méthode a été adoptée dans le secteur du chemin de fer. Et à partir du XXe siècle, la plaque d’immatriculation a également été appliquée sur les voitures. Et même si les expressions ont évolué, on a gardé dans le langage courant le terme « plaque minéralogique ».
L’histoire de la plaque minéralogique par ordre chronologique
En 1783, le Conseil du roi de France, à l’époque dirigé par Louis XV, a rendu obligatoire aux véhicules hippomobiles de disposer sur leur attelage le nom et l’adresse du propriétaire. Toutefois, c’est bien quelques années après la Révolution que le véritable système d’immatriculation a été mis en place à Lyon. Dispositif très pratique, il a permis d’identifier plus facilement les auteurs d’un accident.
À partir de 1901, suite à un accident commis par un mineur, le terme « plaque minéralogique » a commencé à être utilisé à Paris, puis partout en France. Vingt-sept ans plus tard, on a instauré le système départemental pour éviter les confusions. À cette époque, une plaque minéralogique était composée de quatre séries de chiffres suivies de deux lettres ainsi que d’un cinquième chiffre.
Afin de moderniser cette méthode en 1950, le Fichier National des Immatriculations ou FNI a été mis en place. Utilisé pendant près de 60 ans, en 2009, le FNI a fini par laisser sa place au système d’immatriculation des véhicules ou SIV. Enfin, comme ce système d’immatriculation est dématérialisé, depuis sa mise en application, on n’est plus obligé de changer de plaque d’immatriculation lorsqu’on déménage dans un autre département ou région.